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Imaginons le bureau du futur : Episode 1

Alors que notre avenir est à la fois lointain et incertain, Groupe Global a décidé de vous plonger dans le quotidien de Thomas, un directeur artistique en… 2050 ! Thomas nous raconte comment les nouvelles technologies, les innovations des bureaux et le temps qui passe ont influencé sa façon de travailler.


À chaque épisode de notre série sur le bureau du futur, vous serez transporté dans l’univers d’un nouveau personnage.










Journal de bord de Thomas, le 5 mai 2050



Le temps qui passe


Nous sommes le 5 mai 2050 et c’est mon anniversaire. 52 ans, c’est la moitié d’une vie. Et j’ai reçu le plus beau des cadeaux : ma fille est enceinte. Je me rends compte à quel point le temps passe vite. À travers ce journal de bord, j’ai envie de laisser une trace de notre temps en 2050 pour mon petit-fils, mais aussi pour toutes les générations futures.


Ça me fait toujours sourire quand je songe à notre perception du futur. En 2020, on l’associait aux robots un peu loufoques et aux voitures volantes. Aujourd’hui, on a encore mieux : nos voitures conduisent toutes seules.


2020… Je n’ai pas envie de remuer le couteau dans la plaie, mais on essayait de gagner une guerre contre un virus. Et on a réussi ! J’avais tout juste 22 ans je venais de vendre mon premier logo à une agence web. Un design qui semblerait vintage de nos jours. À l’époque, le job de graphiste multimédia faisait partie des « nouveaux métiers ».

On passait pour des extraterrestres aux yeux de ma grand-mère. Quand j’allais chez elle, je gaspillais notre temps précieux à essayer de lui expliquer ce qui m’animait, ma passion pour le web et tout ça. On ne parlait pas vraiment la même langue. Elle me regardait avec ses yeux encore tendres et pétillants et déballait ses paroles franches : « mais enfin Thomas, tu arrives à te nourrir avec ce métier ? » J’ai fini par lui sourire en sachant que notre différence était irrévocable.


52 ans, et me voilà épanoui, en phase avec ce que j’entreprends. On m’a déjà offert un cadeau exceptionnel. Je suis tellement reconnaissant de ce nouveau monde où il est possible de travailler d’où l’on veut et toujours dans les meilleures conditions. Je peux laisser parler ma créativité et mes idées dans tous les environnements qui s’offrent à moi.









Jeudi 5 mai 2050


Travailler à deux pas de chez soi


En 2030, les entreprises avaient déjà commencé à se délocaliser de Paris. Des bureaux en banlieue et en campagne se sont multipliés.


La grande pandémie de 2025 a radicalement changé nos existences, à tous. Dès 2026, un exode citadin massif s’est produit. Les grands groupes au bord de la banqueroute ont préféré vendre leurs grands bureaux. Et petit à petit, les villes ont commencé à respirer, à se reconstruire de manière plus équilibrée. Les gens ont trouvé la liberté qu’il leur manquait. Le bien-être est devenu l’objectif de nos vies, il passe avant tout. Cet exode a permis à chacun de trouver une harmonie.






Des lieux qui fascinent


J’arrive au travail et j’ouvre la porte d’entrée. J’aimerais que vous soyez là pour admirer l’âme de cet espace. Il s’agit d’un co-working aménagé dans une ancienne galerie d’art des années 2010. En passant le pas de la porte, on est souvent scotchés par l’ambiance créée par les architectes, sur le fil du rêve et du réalisme. L’équipe de réalisation a conçu la grande mezzanine ouverte pour être insonorisée grâce une bulle invisible qui englobe l’ensemble de l’espace du 1er étage.


Je passe ma journée aux côtés d’autres personnes qui n’évoluent pas dans le même domaine que moi. Ça permet de créer des synergies, de s’ouvrir l’esprit et de trouver des solutions facilement. Je suis désormais directeur artistique, les autres sont traders en CO2, ingénieurs en intelligence artificielle ou encore journalistes… Au sein de ce co-working, il y a aussi une start-up qui développe des solutions isolantes à base de matériaux recyclés.











Des espaces créatifs à la hauteur de nos idées les plus folles


Le rôle des architectes a changé en même temps que le temps qui passe. L’aménagement des espaces de travail dans des endroits « insolites » est devenu la norme. Les bureaux classiques c’est fini. Aujourd’hui, on agite nos idées dans des ateliers d’artistes, on s’inspire sur les rooftops vitrés, on réfléchit au cœur des châteaux et on travaille avec légèreté sur la Lune.


Et comme les architectes pensent à tout, je peux dessiner sur les murs sans laisser aucune trace après mon passage. Je peux aussi dessiner dans le vide pour me représenter les formes et les perspectives. Tout l’environnement s’adapte à mon imagination débordante et à mon habitude de dessiner partout, sur toutes les surfaces.








Des matériaux intelligents


Les architectes travaillent désormais avec des matériaux inédits. Par exemple, le mobilier est fabriqué pour la majorité à partir de nouvelles matières intelligentes. Les bureaux sont ultra connectés tout en conservant un aspect brut et épuré. Toutes les chaises se règlent automatiquement selon notre posture et notre morphologie. Et vous savez ce que j’aime le plus aujourd’hui ? M’asseoir. Aujourd’hui, toutes les assises ont une mémoire de forme, la sensation de se blottir dans un nuage est vraiment exceptionnelle.


Est-ce que vous auriez pu imaginer que l’isolation du co-working est désormais assurée par des champignons inutilisés en agriculture ? Ou alors que l’extérieur du bâtiment a été rénové en béton photovoltaïque ? Même les batteries et les piles ont laissé place à un papier capable de stocker l’énergie. En 2050, plus personne ne se plaint de la qualité de l’air dans les bureaux puisque les murs purifient l’atmosphère intérieure automatiquement.










Se laisser porter par un appel


Le soleil surplombe les nombreuses verrières de l’atelier. Je reçois un holo-call de Mélissa, depuis Paris. Aujourd’hui, les holo-calls ont bien évolué. Plus besoin de téléphones, les transmissions de pensées et notre voix suffisent pour ouvrir un écran devant nous. Mélissa apparaît donc en hologramme.


Mélissa

Salut Thomas ! On a un rendez-vous dans une demi-heure avec Rémi qui a besoin d’un graphisme original pour ses pubs aériennes. Est-ce que tu peux participer ?


Thomas

Hello Mélissa, oui bien sûr !


Mélissa

Tu passes à Paris ? Ou tu restes à Toulouse et je configure ta présence en holo’ ?


Thomas

Non, je vais venir. J’ai cru comprendre que c’était important pour lui de se voir physiquement. Je prends l’hyper-loop, je suis là d’ici un quart d’heure.

Mélissa

Super, comme ça j’aurai l’occasion de te montrer le nouveau design du logo de Neuralink, on fait un compte rendu aux équipes d’Elon Musk la semaine prochaine. Tu restes après la réunion pour qu’on puisse travailler dessus ?


Thomas

Avec plaisir.



L’hologramme disparaît. Juste avant l’holo-call, je me demandais si j’allais bosser au bord de la mer ou bien en haut d’une montagne, mais aujourd’hui ce sera à l’open space de Paris. En plus, il y a tellement longtemps que je n’avais pas vu la Tour-Eiffel au printemps »










L’arrivée au bureau de Paris


Je sors de l’hyper-loop, Paris a conservé de sa splendeur et de son Histoire. La ville est vivante, mais désengorgée, innovante, mais toujours aussi séduisante. Je passe le pas de la porte d’une tour majestueuse. Je rentre dans l’ascenseur et je me laisse porter quelques secondes. Les portes s’ouvrent et je croise le sourire de Mélissa au beau milieu d’une pièce épurée et lumineuse.


Mélissa

Ah salut Thomas ! Comment tu vas ?


Thomas

Très bien merci


Mélissa

On rejoint les autres dans l’espace réunion ?



J’imite sa démarche légère et la suis avec bonheur. Mélissa cache une histoire unique. L’innovation a littéralement changé sa vie. Longtemps privée de sa liberté, elle est aujourd’hui plus rayonnante que jamais. Mais tout ça, elle vous le racontera dans son journal de bord, au prochain épisode.












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