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Imaginons le bureau du futur : Episode 2

Alors que notre avenir est à la fois lointain et incertain, Groupe Global a cette fois-ci décidé de vous plonger dans le quotidien de Mélissa, une neuro-manager en... 2050 !

Dans ce deuxième épisode, elle nous raconte tout sur le bureau du futur. À chaque épisode, vous serez transporté dans l’univers d’un nouveau personnage.


Journal de bord de Mélissa

J’ai 35 ans, je suis québécoise et je vis à Montréal avec Antoine, un ami architecte.

Je travaille au sein d’une agence spécialisée dans la neuro-science et la psychologie.

Il y a 5 ans, dans le cadre de mon travail de recherche en comportement humain, j’ai été mandatée par une équipe d’architectes pour les aider à agencer des nouveaux bureaux dans un ancien building parisien désaffecté.

Selon les résultats de mes recherches en neuro-psychologie, ils ont pu créer tout un écosystème professionnel en accord avec les comportements humains au travail.

Aujourd’hui est un grand jour puisque c’est celui de l’inauguration du building. Après une collaboration de 5 ans avec les architectes, je suis impatiente de voir le fameux projet 321 abouti.

Embarquez avec moi pour découvrir le fruit d’un travail de longue haleine.





Vendredi 6 mai 2050


— Jour de l’inauguration du nouveau building 321

Ce matin, je me prépare à la hâte. Grâce aux tout nouveaux hyperloops maritimes, je traverse l’Atlantique pour visiter le nouveau building en seulement 1 h 30, le tout avec une empreinte carbone neutre.


Reconstruire le bureau comme un espace de vie

D’après mes recherches sur un panel de 10 000 personnes, les personnes interrogées ont désormais besoin de travailler dans des lieux ouverts et informels, propice à la socialisation, et non dans des endroits clos qui rappellent les confinements répétés.

Les équipes d’architectes se sont donc lancé le défi de construire pratiquement que des espaces collectifs, avec une majorité d’endroits informels.

Le nouveau building 321, c’est avant tout un véritable espace de vie.

Aujourd’hui, on se sent comme à la maison dans un lieu qui donne du sens à nos existences.






Visite du tout nouvel « Home sweet office »

1/ un espace flex office pour une optimisation de l’espace de travail

Dans mon métier, on prend en compte toutes les intelligences : collective, relationnelle, situationnelle, cognitive et émotionnelle.

J’ai découvert que les nouveaux travailleurs n’avaient plus besoin de s’approprier leur bureau. Et pour cause, ils ne travaillent pas toujours au même endroit.

Les architectes ont donc créé des bureaux qui ne sont pas dédiés aux mêmes équipes tous les jours.

L’enjeu était de taille pour que chaque collaborateur se sente bien, peu importe son profil et l’endroit où il allait s’installer pour la journée. Notre principale force ? Nous avons réussi à créer des murs qui pouvaient changer de couleur au gré des envies et des émotions des équipes. Et ça marche vraiment, il suffit de glisser son doigt sur le mur pour choisir la teinte qui nous correspond !






2/ un mobilier qui a révolutionné tout un écosystème

Aujourd’hui, le mobilier est conçu en osmose avec les nouvelles technologies.

Les enceintes intégrées et les interfaces tactiles sur la surface du bureau font partie des demandes courantes. J’utilise la neuroscience pour aider les architectes à adapter les environnements de travail. Les analyses montrent que malgré une tendance certaine à apprécier les espaces ouverts, certains travailleurs ont toujours besoin de confidentialité, surtout pour les appels. Les architectes ont donc installé des bulles invisibles qui coulissent du dos des sièges jusqu’aux visages pour insonoriser les sons.


3/ un rooftop végétal

À midi, j’admire enfin le rooftop végétal des nouveaux bureaux qui a demandé un grand travail de réflexion. Sur les 10 000 personnes interrogées, la grande majorité a mentionné le besoin de reconnexion à la Terre et à la nature là où le un monde est dominé par les éléments urbains. Et comme le bien-être passe avant tout, les architectes ont conçu les bureaux avec des espaces naturels.

Ils ont aménagé dans ce nouveau building un rooftop végétal rempli de hamacs et de plantes luxuriantes.

Les équipes vont adorer venir ici pour trouver les bonnes idées ou pour s’occuper du potager commun. C’est aussi ça, la collaboration.








4/ des espaces détente et jeux

Pour l’aménagement de cet espace, je me suis basée sur plusieurs études qui ont montré que le mouvement favorisait la créativité et l’efficacité, mais aussi le bien-être de ses collaborateurs.

Les architectes ont concentré tous leurs efforts pour offrir à cette entreprise émergente une salle avec différents espaces de jeux, de méditation ou de sport. Alors que ce concept était anecdotique en 2020, il est en train de devenir une évidence aujourd’hui.


5/ un espace meeting-room

En identifiant le rôle des émotions dans la prise de décisions des collaborateurs, j’ai ressorti un élément très intéressant. Même si les équipes apprécient les endroits plus proches de la nature, lorsqu’il s’agit de meetings ils ont un besoin de se retrouver dans un espace à la pointe de la technologie. Grâce aux experts en hologrammes et réseaux de l’équipe d’architectes, le nouvel espace meeting room est ultra-connecté. Ils ont installé une belle et grande table de réunion intelligente. Le grand tableau tactile intégré permet à chaque membre de l’équipe de visualiser toutes les idées qui émergent. Les murs sont également interactifs. Dans ces salles ultra-connectées, la transmission d’informations peut se faire facilement sans présence physique.

Les salles de réunions sont un formidable mélange entre les matières naturelles et l’intégration des nouvelles technologies.






_____________ 19 h, je flâne dans les rues de Montréal avant que le soleil ne se couche. Je profite d’une expo photo en plein air sur le monde de 2020 et son évolution jusqu’à aujourd’hui. On y retrouve des clichés d’anciens téléphones, de la mode de l’époque, des villes et des paysages qui appartiennent à une autre période de l’Histoire. Je contemple ce monde révolu, du point de vue du photographe. D’ailleurs, c’est lui qui s’approche de moi, le photographe de l’expo temporaire. Il est jeune, très jeune. Je me demande d’où lui viennent toutes ces photos...

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